lundi 26 juin 2017

Trois mètres au dessus du ciel de Federico Moccia

Résumé:Jeunes et déchaînés, ils s'aiment jusqu'à décoller de terre, jusqu'à toucher le ciel. Plus que ça. Au moins.., trois mètres au-dessus du ciel ! Mais ils ne sont pas seuls: il y a le lycée, les parents, la bande de copains qui dérape et franchit les limites...

Pourquoi ce livre?Cela faisait un moment que je l'avais dans ma bilbiothèque et c'est lors d'un challenge à deux que ma binôme me l'a choisi. 

Mon avis:Bon par contre j'ai pas été accro à ce livre comme l'ont été beaucoup d'autres. Pas mauvais mauvais mais je vais vite l'oublier je pense. On suit Step, jeune homme que l'on peut aisément appeler délinquant: bagarreur, squatteur, voleur... Et Babi, jeune fille de la bourgeoisie italienne, protégée, très bonne dans son école privée. Ils se croisent par hasard et vont d'abord être comme chien et chat. Surtout elle qui ne supporte pas le comportement de Step. Puis évidemment elle va lui tomber dans les bras. J'ai eu beaucoup de mal à accrocher. Déjà j'ai trouvé le début très long et je n'ai pas énormément accroché aux personnages, désolée le type badboy qui casse la gueule à tout ce qui bouge ça ne m'a jamais franchement fait fantasmé. Et Babi qui au début est comme moi et qui finalement tombe follement amoureuse de lui, je trouve ce revirement étrange. D'autant plus que je l'ai trouvé assez rapide. Le style d'écriture m'a fait bizarre aussi. Parfois un peu brouillon, mais c'est peut-être dû à la traduction, la littérature italienne est assez compliquée à traduire. J'ai aimé me retrouver à Rome (j'y ai vécu un an et demi), retrouver les rues où je pouvais me balader et l'ambiance de cette ville si spéciale. Cette description de la jeunesse italienne aussi qui se retrouve à habiter longtemps sous le toit des parents (bon ok là Babi est encore au bac) mais qui doivent user de stratagèmes pour se retrouver et plus tard pour avoir de folles nuits d'amour. La scène avec tous les jeunes dans des voitures dans un parc est typique, ils ne peuvent jamais se retrouver seuls chez eux.J'ai juste aimé la fin, que j'ai trouvé réaliste et tout à fait en accord avec l'histoire. Et même assez jolie bien que teinté de mélancolie.Après l'histoire en elle-même je la trouve assez banale, pleine de clichés (genre Grease en un peu plus violent et italien). Le badboy beau gosse, la jeune bourgeoise parfaite. Leurs copains, les parents ou la famille. C'est pour ça que je dis: pas mauvais mais que je ne garderais pas forcément en mémoire. Je suis contente quand même de l'avoir découvert, je peux dire que je l'ai lu mais voilà, sans plus. Désolée à ma binômette qui pensait me choisir un livre qui me plairait. Je sais qu'il t'avais plu, mais la magie n'a pas opéré sur moi. J'octroie donc à cette lecture un 2/5

dimanche 30 avril 2017

Saga Gwyneira McKenzie de Sarah Lark

Tome 1: Le pays du nuage blanc

Résumé:
«Église anglicane de Christchurch (Nouvelle-Zélande) recherche jeunes femmes honorables pour contracter mariage avec messieurs de notre paroisse bénéficiant tous d'une réputation irréprochable.»
Londres, 1852. Hélène, préceptrice, décide de répondre à cette annonce et de tenter l'aventure. Sur le bateau qui la mène au Pays du nuage blanc, elle fait la connaissance de Gwyneira, une aristocrate désargentée promise à l'héritier d'un magnat de la laine. Ni l'une ni l'autre ne connaissent leur futur époux.

Une nouvelle vie - pleine d'imprévus - commence pour les deux jeunes femmes, qu'une amitié indéfectible lie désormais...


Pourquoi ce livre?
Cela faisait un moment qu'il était dans ma PAL, attirée que j'avais été par son titre, sa couverture et son résumé. Un beau pavé qui patientait. C'est à l'occasion d'un challenge (lire u livre écrit par une femme racontant l'histoire d'une femme) que j'ai pu le sortir.

Mon avis:
 Et j'en suis ravie. Cela faisait longtemps que je n'avais pas été emportée dans une fresque comme celle-ci. L'aventure de pionniers, et pur changer par en Amérique mais en Nouvelle-Zélande, avec deux femmes qui choisissent la voie de l'aventure et décident de quitter leur Angleterre natale. Hélène la préceptrice de bonne famille et qui à son âge ayant peur de finir vieille fille répond à une petite annonce et se trouvera à bord du Dublin en garde de jeunes filles envoyées là-bas pour servir de bonnes. Certaines trouveront u bon foyer, d'autres devront se débrouiller par leur propre moyen. 
Gwyneira, elle, est un lot de cartes qu'un homme, Gerald, "le baron des moutons" néo-zélandais a gagné en jouant contre sont père. 
Toutes deux promises à des inconnus vont donc se rencontrer sur le bateau durant la traversée. Et resteront proches toute leur vie malgré les griefs qui opposent leurs deux familles d'adoption. 
Chacune vivra avec les cartes que la vie leur mettra en main. Elles n'auront pas le mariage dont elles avaient rêvé, mais trouveront une certaine part de bonheur.
On prend part à leur histoire mais aussi à l'Histoire avec la création de ce que deviendra la Nouvelle-Zélande d'aujourd'hui. On se met à rêver des paysages de ce pays du nuage blanc, à imaginer quelle fut la vie de ces hommes et de ces femmes qui ont tout crée, des problèmes qu'ils ont peu rencontrer, des petites victoires qu'ils ont connu, de leurs relations avec les autochtones, les maoris, qui ont évoluées avec le temps. 
Malgré quelques erreurs,  je pense dues à la traduction (parfois les noms des deux héroïnes étaient inversés) ou des fautes de frappe (un souci avec les v qui remplaçaient la barre espace par exemple) j'ai été littéralement emportée par cette histoire. J'ai trouvé qu'elle possédait tous les bons ingrédients: aventure, amour, famille, amitié, découverte. L'auteur nous parle de cette Nouvelle-Zélande naissante avec brio. Les personnages sont très bien brossés, attachants ou bien le contraire pour certains. L'histoire n'est pas non plus trop "romanesque", mais assez réaliste, ces femmes n'ont pas une vie tout rose, et c'est ce qui fait le charme de cette histoire. Elles sont fortes, et l'on veut qu'elles s'en sortent toutes, de la lady irlandaise jusqu'à la plus jeune orpheline.
Je pense sincèrement avoir eu un petit coup de cœur pour ce premier tome, et je serais heureuse de continuer cette saga, car c'est bien une saga familiale que nous conte ici Sarah Lark.

jeudi 27 avril 2017

La malédiction du shaman de Jean Pierre Van den Abeele

Résumé:
Il aura suffi d’un simple retard de bateau pour que, en trois jours, tout bascule. À l’ombre des grands gisements d’or des montagnes de la Sierra Macarena, l’auteur nous entraîne dans un périple surprenant et riche d’émotions. En route vers le lac sacré de Guatavita et l’aventure commence, ponctuée de fâcheuses rencontres avec les trafiquants et la corruption locale mais aussi de magnifiques surprises. L’ancienne carte géographique conservée par le Padre Pio jouera-t-elle le rôle de talisman nécessaire pour venir en aide aux paysans pauvres de ces régions ?
Randonnée dangereuse, ancienne mine d’or à redécouvrir, monastère fortifié inaccessible, une quête teintée d’absolu, de passion et parsemée d’obstacles. Un parcours où les héros vont finir, semble-t-il, par gagner. Mais attention au pouvoir du vieux shaman qui veille sur les tombes de ses ancêtres que toutes ces recherches profanent…


Pourquoi ce livre?
En fait je tiens à remercier l'auteur et l'éditeur la Compagnie littéraire pour leur confiance mais surtout leur patience car je n'ai pas vraiment respecté les règles des 30 jours pour lire et écrire la chronique de ce partenariat. Je m'excuse platement. Avec peu de temps libre pour lire j'ai du mettre 2 semaines à lire ce petit livre de 200 pages... 

Mon avis: 
Je dois avouer que j'ai mis deux semaines aussi parce que j'ai eu du mal à rentrer dedans. On nous promet un roman d'aventure et hélas je n'ai pas trouvé la bonne recette du roman d'aventure. 

Notre héros européen est en Colombie pour affaire et lors de son dernier jour à Bogotá il décide de visiter le musée de l'or, il y rencontre le conservateur fortuitement et lie connaissance et même amitié avec lui. On lui parle alors de coutumes précolombiennes au lac de Guatavita et comme son bateau part avec 3 jours de retard, il décide de se rendre sur les lieux. Et c'est de là que tout part: il est victime d'un coup monté et se retrouve en prison avec le Padre Pio qui lui parle alors d'une mine d'or et d'un monastère qui pourrait sauver la vie des habitants d'une région très pauvre. Il lui fournit alors un parchemin. Notre héros va donc trouver pour compagnon de voyage le prêtre du village, puis plus tard un narcotrafiquant en quête de rédemption(oui drôle de mélange) tout deux prêts à l'aventure et enthousiastes de cette chasse au trésor. Lors d'une fouille pour trouver la mine d'or, ils seront confrontés à un vieux shaman gardien des tombes de ces ancêtres horrifié de la profanation des lieux. 

Bon alors déjà ne pas se fier au titre, le shaman on ne le croise que deux lignes (aller soyons généreux, trois) et pour le côté malédiction, mouais on repassera. Je pense que l'auteur a voulu faire ressembler ça à la malédiction du tombeau de Toutankhamon mais ça a raté. Celle du tombeau de Toutankhamon est beaucoup plus palpitante. 
J'ai quand même réussi à m'ennuyer dans un roman d'aventure de 200 pages...
C'est plat et sans relief. 
Le fond de l'histoire est super : drogue, corruption, trésor... mais super mal mis en scène. 
L'auteur utilise un langage trop littéraire pour ce style. qui n'entraîne pas d'action. Le passé simple se marie mal à l'aventure, l'imparfait le lui aurait déjà redu plus hommage. ça plombe la lecture. Mais même certaines expressions n'ont rien à faire là, ça casse le rythme. 
Et alors le coup des "flash-back spoil" ça m'a tué! Du genre "je ne savais pas encore que je le voyais pour la dernière fois, mais nous verrons ça plus tard", et ça c'est tout le long du livre. Ou alors il va digresser sur un sujet puis terminer en disant "bon revenons à nos moutons", toi entre temps t'as perdu le fil, tu ne sais plus où tu en es, ça t'as cassé le rythme. 
Les personnages du coup vous le comprendrais ne sont qu'effleurer, à fortiori le héro. Et celui là m'a épaté, il est négociant de gros mais il va se trouver devenir archéologue et spléologue professionnel, il te sort des trucs, wouah il est trop fort! J'ai envie de dire à l'auteur, s'il voulait un Indiana Jones, hé bien il aurait fallu prendre un vrai archéologue pour que ce soit crédible. 
Bref vous l'aurez compris je n'ai pas accroché avec ce livre. Comme je disais le fond de l'histoire aurait pu être super et le titre accrocheur nous faisait même miroiter un peu de magie (alors si, il y en a un peu, qui passe comme un éclair dans les deux dernières pages ;) )mais si c'est ce que vous attendez, passez votre chemin, vous serez déçus comme je l'ai été. 
Pour moi on est très loin du roman d'aventure, et je n'ai vraiment pas accroché avec le style de l'auteur qui m'a tout gâché. Dommage, bien écrit ce livre aurait été chouette! du coup je ne lui octroie que la note de 1,5/5 (pour l'idée initiale).

mardi 21 février 2017

Saga Library Jumpers de Brenda Drake

Résumé:
Fervente lectrice, passionnée d’escrime, Gianna a perdu sa mère à l’âge de quatre ans. Elle visite pour la première fois l’Athenæum, l’une des plus anciennes bibliothèques de Boston, accompagnée de ses deux meilleurs amis, quand elle remarque le comportement étrange d’un mystérieux jeune homme. L’inconnu finit même par se volatiliser presque sous ses yeux, penché sur un volume des Plus Belles Bibliothèques du monde. Lorsque Gia s’approche à son tour de l’ouvrage, elle se retrouve transportée de l’autre côté du globe, à Paris, dans une magnifique salle de lecture dont une bête menaçante arpente les rayons, comme elle ne tarde pas à le réaliser avec un frisson…
La jeune fille vient de mettre le doigt dans un terrible engrenage : une poignée de bibliothèques anciennes mène en effet vers un monde où magiciens, sorcières et créatures surnaturelles s’affrontent depuis des siècles pour éviter que le peuple des hommes ne découvre leur existence. Gia apprend qu’elle est l’une des Sentinelles chargées de protéger cette société secrète. Pire encore, qu’elle est la fille de deux de ces guerriers d’exception – une union interdite – et que sa naissance n’est autre que le présage de la fin du monde. Une malédiction qui lui interdit absolument de se rapprocher d’Arik, l’inconnu aux yeux noirs de l’Athenæum…

Bestiaire fabuleux, objets magiques, voyage entre les univers… Jamais plus vous ne regarderez un vieux livre poussiéreux du même œil ! Avec La Voleuse de secrets, Brenda Drake vous entraîne à la suite de Gia dans une quête initiatique périlleuse et riche en révélations.


Pourquoi ce livre?
Je l'ai lu pour une lecture commune sur club de lecture l'été dernier. Il me tentait bien et c'était une totale découverte. Il était temps que j'écrive sa chronique.

Mon avis:
 C'est un livre que j'ai lu assez rapidement (pas grand chose à faire au travail à ce moment là).
Moi qui adore tout ce qui est mythologie, j'ai beaucoup aimé le monde chimérique de ce livre. ça change et ça fait du bien. Et j'ai adoré le principe des bibliothèques  "portails" (qui n'a pas rêvé de ça en tant que lecteur assidu). 
Mis à part l'histoire dans les bibliothèque, c'est un monde assez complexe que met en place l'auteur. Gia découvrira un monde qui lui était jusqu'alors inconnu, des êtres mystérieux. Elle découvrira ses racines et devra faire des choix importants.

Gia est très clichée, décidément l'héroïne de ce genre de livre est toujours dans ce moule là: mal dans sa peau, pas de confiance en elle mais en fait elle est belle intelligente et forte. Y'aurait-il un message à passer à toutes les adolescentes de la planète?  Les autres personnages pour l'instant je n'ai pas forcément accroché, tout le monde est trop gentil ou trop méchant, sauf Lei à un moment donné. Et peut-être Faith la Laniar que j'ai bien aimé aussi.

J'ai trouve cependant un côté brouillon, des moments où il a fallu que je relise 2 fois pour que je comprenne la scène car l'auteur survolait trop vite ce qui se passait... Phénomène finalement qui se passe durant toute la lecture: il y aurait matière à fouiller énormément mais on survole, c'est vraiment dommage. 

Et au niveau romance c'est encore pire, on a d'abord Gia éperdue d'Arik, puis évidemment arrive le fameux triangle amoureux (youhou indredibeul!). Tout ça est super rapide et je parle même pas de Bastien (le 2e amoureux) fou d'elle en 2 sec (c'est même pas un spoiler tellement c'est rapide).

J'ai trouvé certains moments lourds tellement c'était évident (je ne pourrais plus les citer là comme ça).
Il y avait quelques coquilles dans l'impression aussi, c'est dommage (déjà que des fois j'étais perdue)
Cependant j'ai très envie de lire la suite car l'histoire générale, le fond est vraiment sympa si on se détache de la romance tissée dessus (qui pour moi ne sert à rien).
Il faudrait juste que l'auteure étoffe son style. 

Le livre serait sans doute plus riche et plus sympa avec une centaine de pages en plus pour nous faire vraiment rentrer dans son monde. 

Pour ce tome je mettrais un 3.8/5 et je vais voir la suite (qui apparemment est meilleure).

lundi 30 janvier 2017

Saga la Troisième Humanité de Bernard Werber

Résumé:
Nous sommes à l’ère de la deuxième humanité.
Il y en a eu une avant.
Il y en aura une... après.

En Antarctique, le paléontologue Charles Wells et son expédition découvrent, tout au fond d’un lac souterrain, les restes de squelettes humains d’environ 17 mètres de long.

À Paris, le projet d’étude de son fils David sur le rapetissement humain est sélectionné par un tout nouveau programme de recherches, consacré à « l’évolution de notre espèce ».

Wells père a retrouvé l’ancienne humanité, Wells fils entrevoit la prochaine humanité, mais ils sont loin encore de savoir la vérité.

C’est grâce au soutien et à la passion amoureuse d’une femme, Aurore Kammerer, spécialiste dans la connaissance des Amazones, que sera révélé le plus surprenant des secrets et réalisée la plus folle des expériences, modifiant à jamais l’avenir des générations futures. 


Pourquoi ce livre?
Hé bien ado je lisais beaucoup de Werber, ça faisait un moment que je n'avais rien lu de lui. Ma maman m'avait offert ce livre il y a presque un an de cela et je l'ai sortie de ma PAL grâce à une lecture commune.

Mon avis:
Je suis contente d'avoir retrouver le monde de Werber. On y retrouve la famille des Wells, avec cette fois l'arrière petit-fils du fameux Edmond, David, qui pense que l'humanité va en se rapetissant. Sans père ne fera que confirmer son hypothèse avec la découverte de squelettes d'hommes de 17m de haut!
Aurore Kammerer, elle voit une humanité plus féminine pour le futur, plus féminine et plus résistante.
Ensemble ils vont développer un nouveau genre humain, les Micro-humains. Basée sur le systèmes des fourmis et des abeilles, ces micro-humains verront leur société être beaucoup plus féminine que la nôtre.
On les suit dans la genèse de toute cette histoire, puis dans le développement de leur projet financé par l'état grâce à un général, femme et naine de surcroît, Natalia Ovitz, qui a déjà commencé des recherches sur le rapetissement. Ils survivront à une tornade, des fourmis, une peste mondiale, à la famine et à la politique. 
Et on voit donc naître une humanité de 17cm de haut. Au départ entraînée pour l'espionnage et pour éviter les grandes catastrophes comme les guerres nucléaires ou les incidents écologiques où les hommes et les robots échoueront à remédier. 
On suit toute cette histoire évidemment. Mais on suit aussi les pensées d'un tout autre personnage, grandiose: la Terre. La Terre qui aimerait enregistrer sa mémoire avant de tout oublier, chose rendue possible que grâce à son sang, son sang noir qu'on lui vole sans vergogne.Elle a mal, elle souffre, elle a peur. Peur qu'une météorite vienne s'écraser sur elle et la tue. Elle a déjà été blessée par le passé et elle veux éviter un nouveau traumatisme, surtout qu'elle se rend compte qu'elle sûrement seule à porter la vie, et que sa mort voudrait dire l’extinction de toute vie dans l'univers. Elle fait donc en sorte de créer des êtres qui l'aideront à rester en vie, qui pourraient détruire de futures météores dévastatrices. 
C'est une des narrations que j'ai préféré. J'ai beaucoup aimé quand elle racontait son histoire mais aussi quand elle s'énerve pour nous faire comprendre qu'on la tue à petit feu.
J'ai eu du mal à rentrer au début de l'histoire; mais une fois que la machine à créer des humains est lancée, j'ai eu du mal à m'arrêter, et j'ai adorer suivre l'évolution de cette expérience.
Évidemment, c'est une trilogie, ce 1er tome (de plus de 600pages quand même), nous livre que le début de l'histoire, et je suis pressée de découvrir la suite. 

On retrouve les schémas typiques de Werber, certains diront que c'est le Werber de trop, mais pour ma part, comme cela fait très longtemps que je n'en n'ai pas lu, j'ai été contente de retrouver sa plume, et je ne vais pas tarder à lire la suite. 
Sans doute pas un coup de cœur comme j'ai pu l'avoir il y a des années en lisant les thanatonautes ou les fourmis mais quand même une très bonne lecture à laquelle j'octroie un 4/5.

Kyoto de Yasunari Kawabata

Résumé:
L'entente entre la nature et l'homme trouve sans doute son accomplissement dans Kyoto. Deux jumelles ont été séparées à leur naissance. Élevées dans des milieux différents, l'une à la ville, l'autre dans la montagne, vont-elles pouvoir se rejoindre, adultes, et se comprendre ? Au-delà de cette histoire limpide et bouleversante, c'est l'affrontement du japon traditionnel et du japon qui s'américanise chaque jour davantage, qui est ici mis en scène.

Pourquoi ce livre? 
J,avais eu ce livre lors d'un swap si je ne me trompe pas, il y a un moment maintenant. Et j'ai profité d'un challenge où il fallait lire un ouvrage se passant en Asie. Il est donc enfin sorti de ma PAL.

Mon avis: 
J'ai bien aimé l'histoire où l'on suit Chieko, fille d'un marchand de tissu aux goûts artistiques trop excentriques pour son époque. Elle vit dans Kyoto et côtoie des jeunes gens du même milieu qu'elle, dans le monde du textile, dans un entre-deux économique. Elle sait qu'elle est une enfant trouvée, ses parents le lui ont avoué. Elle en parle au jeune homme qui lui fait la cour, Shin.ichi. Plus tard un autre prétendant fera son entrée, Hideo, un jeune homme qui tisse de superbes ceintures. 
L'histoire se passe facilement sur une année, elle est ponctuée des différentes fêtes qui jalonnent la vie des japonais de Kyoto. Cela commence d'ailleurs avec les cerisiers en fleurs. 
Chieko a un lieu en montagne qu'elle apprécie particulièrement, dans une forêt de cryptomères, de grands arbres aux trocs bien droits, utilisés dans les constructions japonaises. C'est là qu'elle rencontrera pour la 1ere fois une jeune fille qui lui ressemble comme deux gouttes d'eau, Naeko. Lors de leur 2e rencontre fortuite, Naeko lui dira qu'elle était à la recherche de sa sœur jumelle. Naeko n'est pas du même milieu, elle travaille les cryptomères, un travail pénible qui a façonné son corps différemment de celui de Chieko. Il y a une différence notable de milieu et Naeko ne veux pas porter préjudice à sa sœur en se présentant publiquement. Chieko, elle, fera tout pour un rapprochement. 
Il y a des quiproquos, notamment avec les deux amoureux qui parfois tombent sur Naeko. 
On est cependant frustré de la fin qui n'en n'ai pas une. On ne sait pas comment les sœurs vont finir par se rapprocher. Comment Chieko va finir par s'en sortir dans l'entreprise de son père, pour qui son cœur va finir par balancer. Mais il paraît que c'est typique de l'auteur.
On a une très belle poésie dans les descriptions des paysages japonais, et ça m'a donné envie (déjà que ça me titille beaucoup) d'aller visiter ce pays. 
J'ai cependant souvent été gênée par les constructions de phrases. Je ne sais pas si ce sont les tournures typiquement japonaises (je ne suis pas assez connaisseuse) ou si c'est la traduction, mais contrairement à la légèreté et la poésie des descriptions j'ai trouvé ces constructions très lourdes. Et ça m'a vraiment embêtée dans ma lecture, après c'est sans doute que je ne suis pas habituée à ce type d'auteur. De toute façon le livre est très court, 190 pages, donc ça se lit quand même très, très vite. 
Mais cette gêne de lecture m'empêchera de donner une bonne note au livre. Je pense qu'il n'y aurait pas eu cette façon d'écrire j'aurais pu donner une très bonne note. 
Là je me contenterais d'un 2.9/5. Mais comme je le disais c'est sans doute car ce n'est pas mon style.. il ne faut surtout pas que ça vous freine si vous avez envie de le lire.

jeudi 5 janvier 2017

Faillir être flingué de Céline Minard

Résumé:
Western des origines, véritable épopée fondatrice, tantôt lyrique, dramatique ou burlesque, Faillir être flingué est d'abord une vibrante célébration des frontières mouvantes de l imaginaire.
Un souffle parcourt l'espace inhospitalier des prairies vierges du Far-West, aux abords d'une ville naissante vers laquelle toutes les pistes convergent. C'est celui d'Eau-qui-court-sur-la plaine, une jeune Indienne dont tout le clan a été décimé, et qui, depuis, déploie ses talents de guérisseuse aussi bien au bénéfice des Blancs que des Indiens.
Elle rencontrera les frères Brad et Jeff traversant les grands espaces avec leur vieille mère mourante dans un chariot brinquebalant tiré par deux bœufs opiniâtres ; Gifford qui manque de mourir de la variole et qu'elle sauve in extremis ; Elie poursuivi par Bird Boisverd dont il a dérobé la monture, Arcadia, la musicienne itinérante, qui s'est fait voler son archet par la bande de Quibble. Et tant d autres personnages, dont les destins singuliers, tels les fils entretissés d'une même pelote multicolore, composent une fresque sauvage où le mythe de l'Ouest américain, revisité avec audace et brio, s'offre comme un espace de partage encore poreux, ouvert à tous les trafics, à tous les transits, à toutes les itinérances.


Pourquoi ce livre? 
Il m'a été prêté par ma maman (voui encore) et il faut absolument que je vide ma bibliothèque des livres que l'on m'a prêté. En plus en décembre pour un challenge on devait livre une histoire qui se déroule en Amérique (ou écrite par un américain), je trouvais que c'était pile dans le thème.

Mon avis:
J'ai eu beaucoup de mal à accrocher.Mon intérêt ne s'est éveillé qu'à la moitié (et encore) de l'histoire. Non pas que je n'aimais pas mais j'étais perdue par l'histoire et par le nombre de personnages. 
Certes c'est un roman choral mais un poil trop choral à mon goût. Sur toute la 1ere moitié on suit les personnages un par un. Un coup ils se croisent ou se séparent, puis se trouvent à nouveau seuls. J'ai eu un peu de mal. Et c'était trop chaotique pour moi niveau...je sais pas je ne peux pas dire écriture car l'auteur écrit très bien mais j'ai trouvé ça un peu fouillis. 
Par contre à partir du moment où les personnages se retrouvent tous dans la même "ville" naissante typique du far West, là j'ai accroché. J'ai trouvé ça plus drôle et plus sympa. ça m'a plu de voir la ville naître de l'ambition de ces aventuriers en tout genre. J'ai aimé l'entraide entre tous ces nouveaux voisins. Faire en sorte que l'un fonctionne bien pour que tout le monde fonctionne. ça devient une vraie famille. Ils ont certes beaucoup d'à-priori sur les autres mais ils ont bon fond. et on s'attache à eux. Dans toute cette histoire et au milieu de tous ces personnages j'ai beaucoup aimé Zébulon (the poor lonesome cowboy au cœur tendre), Josh (jeune homme sensible prêt à tout pour ceux qu'il aime) et Sally (tenancière au goût marqué pour les arbitrages). Mais les autres sont très touchants aussi. 
Finalement une lecture étrange, longue à démarrer, pas désagréable mais plaisant seulement qu'en 2e partie. Des personnages touchants, une belle écriture. Et un récit sur le Far West, ce qui est assez sympa. La première partie me fait quand même baisser la note que je mettrais à cette lecture. Et pour moi il vaut un 3.5/5. Je le conseille quand même pour les passionnés du genre (Far west? chorale?) En prévenant quand même de ce fouillis de 1ere partie.