dimanche 23 mars 2014

Pompéi, de Robert Harris



Résumé:

Baie de Naples, an 79. La chaleur se fait de plus en plus étouffante pour les Romains en cette dernière semaine d'août. Une fin d'été ordinaire en Campanie si ce n'est la disparition mystérieuse de l'aquarius chargé de contrôler l'alimentation des environs en eau potable, une anomalie détectée sur l'Aqua Augusta et une étrange odeur de soufre qui flotte dans l'air... Étrangement, personne ne semble prêter attention à ces événements inhabituels. Personne, sauf Attilius, le nouvel ingénieur chargé de l'entretien de l'aqueduc. Alors que Pompéi se prépare à vivre ses dernières heures et qu'il pressent une catastrophe imminente, Attilius va devoir faire face à des querelles politiques et affronter son ennemi juré, esclave affranchi influent et tyrannique, père de la belle Corelia...

Mon Avis: 

J'ai été très enthousiaste à cette lecture. 
J'avais acheté ce livre chez une bouquiniste il y a plusieurs mois et je ne m'étais pas encore lancée. Je ne sais pas pourquoi mais j'appréhendais un peu cette lecture. J'avais peur de quelque chose de ..."lourd". 
Et finalement je l'ai dévoré, à ma grande surprise. 
On pourrait s'attendre à ne suivre que l'éruption du Vésuve et tout ce qu'il y a autour, mais finalement l'éruption ne se déroule que vers la fin. C'est une partie finalement assez courte.  Durant tout le livre, on suit Attilius qui vient d'être nommé aquarius du plus long aqueduc du monde romain, celui qui dessert toutes les villes de la baies de Naples. Il remplace son prédécesseur qui a mystérieusement disparu. Et pas de pot, au bout de 2 jours qu'il est là l'eau ne coule plus. Il doit donc trouver la fuite.
On y rencontre de riches personnages dans leurs villae, un personnage célèbre qui on le sait est mort lors de cette éruption (un indice il a écrit les 34 tomes de l'Histoire Naturelle), des gens de la Plèbe, des marins, des prostituées dans leur lupanars, un aqueduc, un volcan... Tout ça dans la baie de Naples lors d'une grande sécheresse. 
Attilius voit les différents signes qui prédisent l'éruption mais ne sait pas les interpréter. 
Et puis d'un coup tout explose. La façon dont est décrite l'éruption, avec des mots de l'époque, est particulièrement poétique. On suit les heures terribles qu'on vécues ces gens. C'est d'une beauté terrible. Il y a un bon suspens, et pourtant on connaît tous la fin. 
Pour mon personnage préféré. J'hésite, le héros m'a plu avec son esprit technique et malgré tout son côté romantique (bah oui quand même il y a la belle Corélia). Mais Pline m'a touchée. A vouloir tout connaître sur tout, à vouloir tout observé et tout comprendre, jusqu'à la mort.
Pour moi ça a été une excellente lecture, je relirais avec plaisir cet auteur. 
Je mettrais un 4,90/5. Un quasi coup de coeur. l me manquait un tout petit peu le côté "film catastrophe". Juste un soupçon (mais j'y peux rien c'est mon péché mignon).

2 commentaires: